Monday, April 30, 2012

Un spectacle peut en cacher un autre



« 25 avril 2012
« Spectacle invisible », annonce Yves-Noël Genod, à propos du dernier qu'il présente à l’hôtel Palace de Bologne, et qui porte ce titre HOTEL PALACE.
Est-ce une continuation de sa mise en cause de l'idée de représentation, ou un artifice nouveau de mise en scène ?
« Vacances dans la réalité, dirons-nous avec le poète » ajoute-t-il... J'avoue que ceci me plait beaucoup car c'est mettre en avant la fiction et son possible.
Mais il affirme aussi que la réalité dépasse toujours – et de très loin – la fiction. On le dit souvent cela, de la réalité, qu'elle dépasse la fiction. Pour les faits-divers par exemple.
Il est vrai que les romans, théatres, cinémas peuvent être hélas plus pauvres que la réalité, et cela ne doit et ne devrait pas être comme dit Régy.
Si la réalité dépassait toujours la fiction, ce serait désespérant de penser qu'on ne peut rien inventer. Ce voudrait dire que le monde ne pourrait que se répéter en son état ?
Mais cette affirmation ne marche pas, par exemple si on considère l'œuvre de Léonard de Vinci. On sait que sa fiction a dépassé la réalité, en tout cas qu'elle l'a nourrie.
Tout comme on pourrait dire que les singeries des petits personnages de Shakespeare seraient tombées dans l’oubli s'il ne les avait universalisées.
Moi j'aime bien l'idée de la fiction productrice de réalité.
Je crois que si on écrit quelque chose différemment de ce qu'il s'écrit généralement, la réalité change.
La fiction qui naitrait des vacances de la réalité ? Ça donnerait envie d'aller à Bologne ! 
»

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