Wednesday, April 18, 2012

Bien sûr il y a cette phrase du Christ : « Que celui qui n’a jamais péché lui lance la première pierre… » et je n’étais pas, jusque-là, partisan du politiquement correct. La société est si complexe, si contradictoire qu’il semble plus honnête d’en rester sur la réserve de la « vie privée », du « droit à vivre caché » (personnellement, je pense que la seule manière de vivre caché est de vivre heureux et que cela ne se décrète pas). Néanmoins il y a quand même une partie de la population à laquelle je me rallie qui LUTTE. Et bute sur beaucoup de ces contradictions qu’on peut nommer aussi (avec le Christ) des hypocrisies. Dans ce sens, il me paraît possible de demander à un dirigeant – à un dominant – peut-être pas aux autres – quelles drogues ? quelles sexualités ? quels émoluments ? A toi qui nous fais la leçon, toi qui nous dirige, toi qui nous emmène en train ou qui nous apprend la science politique, toi que l’on paye bien à cause de l’état de fait de ton mérite : quelles drogues, quelles sexualités, combien gagnes-tu, au fait ?… Fascisme de la transparence, si on veut, dictature prolétarienne, révolution Française, demander des comptes à ceux qui nous embobinent…
Et puis, moi, ça me fait plaisir de penser que le directeur de la SNCF, entreprise hétéronormée s’il en est, est une tapette. De même que je suis fier de Bertrand Delanoë, homosexuel.

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