(Même ceux que je ne connais pas)
Coucou Yvno (ainsi qu’à ta communauté du moment) !
Je vous sais dans les avant-premières. De l’océan dans lequel je me jette à
corps perdu, je vous envoie des pensées douces. Je ne sais pas, parfois, si je
suis au bon endroit, mais, ici, le courant est fort et je vis joyeusement. Je vous rejoindrai bientôt. Voici un
extrait issu du livre de G. Didi-Huberman, Le Danseur des solitudes : « Il apparaît cela
veut dire qu’il crée, d’abord, les conditions – spatiales et temporelles,
rythmiques pour tout dire – de son absence. Il aime se tenir longtemps au bord
obscur avant d’entrer dans le cercle de lumière. Il ne montre pas ce qu’il sait
faire, il fait juste surgir, aux moments impensables les éclats de sa science
corporelle immense et de sa mystérieuse énergie psychique. (…) L’éclat, ici,
sert à ce que tout cesse d’un coup. Le corps garde sa réserve jusqu’au point où
explose la démesure – moment d’éblouissement rythmique –, mais la démesure
elle-même ne se forme, ne se développe, ne se chantourne sur elle-même, comme
un ornement architectural, que pour, subitement, laisser être l’arrière-fond, l’espace,
l’absence, le silence, le retrait du danseur dans l’obscurité. » Embrasse
tout le monde pour moi (même ceux que je ne connais pas). Vous me manquez.
Lucien
Oh, mon amour ! Je pensais justement à toi à l’instant !
(En auditionnant une jolie fille.) Je me disais que tu aurais été vraiment bien
dans ce travail ! La citation est superbe. Je viens de la lire à cette
jeune fille – et, demain, à tous les acteurs !... Baigne-toi ! Love YN
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