Friday, May 25, 2012


Dominique Fourcade m’envoie un livre qui a l’air sublime. Manque. Il y a mis une dédicace :
« Beaucoup de deuils, et, j’espère aussi, de vie
Pour Yves-Noël  Genod
En bien amicale pensée
Dominique Fourcade. »
Il me l’envoie parce que je l’ai croisé à l’exposition Matisse, à Beaubourg. Je l’ai abordé parce que, justement, il y a des années, je l’avais déjà croisé à une occasion similaire, la grande exposition Matisse des années anciennes dont il était alors au moins l’un des commissaires. Il la faisait visiter à des amis, c’était juste avant l’ouverture du matin et, moi, j’étais le premier client régulier et il était devant un Grand Intérieur, celui avec le personnage, la femme en noir, à droite, de toute la hauteur du tableau qui tient un livre jaune d’or – et il disait que Matisse avait écrit à son collectionneur : « Vous verrez, quand j’aurais mis le jaune du livre, ce sera d’une beauté sublime… » Et Dominique disait : « Et ça l’est ! » Je l’avais raconté à Claude Régy qui m’avait dit qu’il était toujours étonné de ceux – parmi les artistes – qui savaient ce qu’ils faisaient…

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