Jamais Dieu sans trois
Stage de Pontempeyrat, du 27 août au 16 septembre 2012
« Cette fois-ci, c'est
la troisième fois. C'est jouer Dieu pour la troisième fois (Jamais Dieu sans
trois). Jouer Dieu, c'est jouer, tout simplement. En sous-titre : Rêver les
mondes pluriels. Michel Cassé imagine que notre univers n'est qu'une bulle de
champagne, qu'il y en a plein d'autres en permanence, la création continue.
C'est invérifiable, mais c'est une image magique. Précieuse. La mécanique
quantique aussi offre les clés pour le théâtre (puisque c'est le théâtre qui
nous intéresse particulièrement). Tout ça, la mécanique quantique,
l'astrophysique, c'est la REALITE. Nous ne sommes pas la réalité. Nous sommes
des artistes, nous sommes des mélanges – comme tous les hommes, mais encore
plus. C'est une chose étrange d'avoir besoin d'un plateau pour exister. D'avoir
besoin d'être regardé. Nous ne sommes pas la réalité, mais nous savons ce sur
quoi nous travaillons : nous travaillons sur le vivant. Spectacle vivant, ça
veut dire ça : thème : le vivant. Nous sommes des francs-tireurs, nous sommes
des anarchistes, nous sommes des poètes. Nous pouvons être à tu et à toi avec
Shakespeare, avec Calderon, avec Anton Tchekhov, avec Paul Claudel, avec Thomas
Bernhard, avec les Russes, avec Le Rouge et le Noir, avec n'importe quoi, Rimbaud, Hölderlin, Hélène
Bessette, avec Klaus Michael Grüber, avec Krzysztof Warlikowski, avec moi, avec
toi, avec l'autre, avec les séries télévisées, avec tout le bordel, mais avec
Dieu ! Le stage se présente comme une retraite (active) dans un lieu isolé à la
campagne, en temps shakespeariens de « la peste » et pendant que les théâtres
sont closed (avec la ferme
intention d'y revenir à la première embellie)… »
Labels: stage
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