Joëlle Gayot
rentre du Rond-Point où elle
a vu le dernier spectacle d'Yves-Noël Genod qu'il faut défendre absolument, car
c'est le travail d'un auteur qui ne se fout pas du spectateur et qui honore le
théâtre. Un travail littéraire, poétique et scénique qui ne permet à personne
de se replier dans des concepts esthétiques creux, une représentation
exigeante, fantasque, déconcertante, réjouissante qui propose une durée dont
chacun est libre, ou pas, de s'emparer. A défendre pour l'acuité des actrices
et des acteurs et le plaisir visible de Valérie Dréville d'en être. A défendre
pour les mots d’Hélène Bessette. A défendre parce qu'aller au Rond-Point et ne
rien concéder à ce qui, implicitement, en face, là-bas, exige spectaculaire,
rendement, efficacité, c'est un geste audacieux. C’est dit.
Labels: rond-point correspondance
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