Feu au lac
Je me tapis près du lac comme près d’un chat. C’est le lac de
Lamartine, de Chateaubriand, de Shelley, de Byron, de Mary, mother of
Frankenstein – et de tous les romantiques.
Mais ce lac existe.
Ce vrai lac.
Il est vivant.
Il est là, il est vivant.
Je lis Dialogues avec l’Ange.
Il a un bruit vivant d’eau qui clapote. Le lac.
Le lac vivant.
D’une matière souple, douce – et de si peu de matière, en un
sens.
Le lac juste et vrai.
Le lac du Temps, le lac-Temps.
(Au loin : des châteaux, des nuées, des oiseaux…)
C’est un petit exercice que d’écrire à la suite d’Hélène
Bessette.
Un petit exercice de vacances.
Valérie est mon ange.
« A ce moment-là, je vois – mes yeux sont ouverts – un feu
brûlant devant moi, dont la fumée s’élève tout droit vers le ciel. »
Labels: voyage
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