Wednesday, July 04, 2012

Feu au lac




Je me tapis près du lac comme près d’un chat. C’est le lac de Lamartine, de Chateaubriand, de Shelley, de Byron, de Mary, mother of Frankenstein – et de tous les romantiques.

Mais ce lac existe.

Ce vrai lac.
Il est vivant.
Il est là, il est vivant.
Je lis Dialogues avec l’Ange.
Il a un bruit vivant d’eau qui clapote. Le lac.
Le lac vivant.
D’une matière souple, douce – et de si peu de matière, en un sens.
Le lac juste et vrai.
Le lac du Temps, le lac-Temps.
(Au loin : des châteaux, des nuées, des oiseaux…)
C’est un petit exercice que d’écrire à la suite d’Hélène Bessette.
Un petit exercice de vacances.
Valérie est mon ange.
« A ce moment-là, je vois – mes yeux sont ouverts – un feu brûlant devant moi, dont la fumée s’élève tout droit vers le ciel. »

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