Vouayage
J’ai
attendu qu’il fasse beau pour venir en Bretagne. Je guettais la météo. J’ai
bien failli ne pas venir. Ah, la Bretagne, quel désespoir ! Sauf
maintenant où ce sont des journées magnifiques. « Magnifiques », du
coup, devient un mot qui ne donne rien. C’est bien plus que ça ! C’est
« Renaissance ». C’est « Paradis ». C’est la preuve
indubitable-et-pour-tout-le-monde que le Paradis n’est pas au Ciel. Les
hortensias, la mer belle comme les hortensias, le sable et les granits comme
aux Seychelles, les immensités, l’absence de gens (ils sont tous morts noyés,
il paraît que le camping de Beg-Meil a fait faillite), les mouettes, les
goélands qui vous regardent d’un œil torve, ok, il fait beau, alors trêve, supportation
des autres espèces, le loup avec l’agneau. J’ai parlé avec Nanou, ma cousine
vétérinaire, de ce cas californien d’une tigresse à qui on avait donné des
porcelets à allaiter (il me semble que j’ai mis la photo sur ce blog). Elle m’a
dit que c’était plausible. Une scène qui
l’avait fait rire, c’est une pigeonne qui couvait des
poussins, elle ne sait plus comment cette situation était arrivée. Ce qui était drôle, c’est que, les poussins grandissant, la pigeonne
continuait à se tenir au-dessus d’eux, perchée, pour, la nuit, les recouvrir de
ses ailes. Sa fille avait un rat qui jouait avec le
chat. Elle est allée – pour finir cette série de la vie des bêtes, thème l’amour-entre-les-zespèces – me chercher une photo d’un chat et d’une chienne qui
s’entendaient très bien, eux aussi. Pourquoi je vous raconte ça ? Je relis et je vous dis (il doit bien y avoir un sens). Bon, j'ai relu : il n'y a pas de sens.
Labels: voyage
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