La Vie meilleure
L’Amour tel qu’il est
décrit chez Falk Richter (ou chez Botho Strauss)
« Cela n’a aucun sens
de dire à quelqu’un ce qu’il ne comprend pas, même si l’on ajoute qu’il ne peut
pas le comprendre. (Cela arrive si souvent avec un être que l’on aime.) »
Rituel / baiser
« Tout rituel (dans le
genre Grand Prêtre) est à éviter strictement car il pourrit immédiatement.
Certes un baiser est aussi
un rite, et qui ne pourrit pas, mais justement le rite n’est permis que s’il
est aussi authentique qu’un baiser. »
Comment parler de
Gérard ? Gérard ne veut pas que je parle de lui sur ce blog. C’est ce qui
me donne envie, bien que je ne sache pas trop quoi dire. Je n’aurais pas eu
l’idée sinon. Il y a une logique à tout ça.
Evidemment, y a de la
déconnade dans l’air. J’ai dit à Gérard : « Imagine que Marlène soit
là… » Tout un monde. Un archi-monde. Tout ça décrit par Michel
Houellebecq. La tribu humaine. La tribu humaine dont nous sommes les pionniers,
les saints, les sentimentaux. Alors, forcément. C’est du grand burlesque. Du
très grand burlesque.
Mais la nourriture est très
bonne. Très, très bonne. Délicieuse, même*. Tout bio, végétarien, gluten free
(sur inscription, mais je m’étais inscrit). Il serait peut-être temps de
prévenir les stagiaires que la nourriture à Pontempeyrat n’est pas top-top…
C’est plus français, disons. Pas gluten free. Pas végétarien. Pas sans laitage.
Pas bio. Bref, du poison. Mais enfin… Sinon, c’est très bon. C’est très bon,
mais on s’empoisonne. Tant qu’à y être, je vais dire le deuxième inconvénient
de Pontempeyrat : il fait froid. Voilà. Il neige au moins de juin. Voilà.
Je crains que septembre ne nous surprenne pas sur ce point. Ce sont les seuls deux
inconvénients, quand on les a dits, on a fait le tour. Deux améliorations
possibles au royaume de Dieu. Tout le reste est top !
Préface
« Ce livre est écrit
pour ceux qui sont en amitié avec l’esprit dans lequel il a été écrit. »
Cette phrase, je l’ai
souvent dite – et dès le début – à propos de mes spectacles. (Je l’avais déjà
dite à propos des spectacles de François Tanguy…)
Le préfacier ajoute :
« C’est un esprit qui,
à ce que je crois, est autre que celui du courant principal de la civilisation
européenne et américaine. »
Mais toute la préface est
pharamineuse, pas un mot à côté. Ce qui fait que, contrairement à mon habitude,
je vais dire quel il est, l’auteur, pas seulement de cette préface, mais des
quelques pages que j’ai déjà parcourues, je recopierais tout, alors, dans ce
cas, je donne la référence et s’y reporter : Ludwig Wittgenstein, Remarques
mêlées.
C’est surnaturel :
« Elever un édifice,
cela ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse, c’est d’avoir devant moi,
transparents, les fondements des édifices possibles. » Ce livre est non
seulement exactement exact avec mon travail (résonance), mais il est aussi
exactement exact avec ce qui se dit, pour le moment de manière burlesque –
comme si Marlène était là –, dans le satsang. Oui, le même lieu, la même chose.
Par exemple, ce matin, voilà ce qui s’est dit : « Là où on atteint
les limites de sa propre honnêteté, là naît une sorte de tourbillon des
pensées, une régression infinie : on peut dire ce que l’on veut, cela ne nous mène pas plus
loin. » La vieille femme au look de sorcière, pas méchante, ugly, qui
s’était approchée de moi d’un air abattu : « Are you
English ? » (qui, elle, s’avère être une Belge) a dit, au satsang –
dans un cri du cœur – : « J’en ai assez des mots, j’aimerais être une
fleur dans un pot ! » Bon, c’est comme ça que je la vois depuis lors…
Il y a un film qui circule qui s’appelle Lumière et qui montre des gens qui vivent sans manger ni
boire, c’est-à-dire en se nourrissant d’énergie, de tout ce qui est déjà là
partout, dans l’air, l’énergie du vivant, même sans le manger, sans le boire et
tout le monde a l’air de dire que c’est possible. Ma voisine m’a dit qu’elle
connaissait personnellement trois personnes en Autriche qui vivaient comme ça.
Marlène ! là encore, je pense à toi.
« Parce que
quelques-uns de ces derniers voiles sont les plus convaincants comme l’ennui,
l’insatisfaction, le chagrin… »
« Les forces que nous
employons à l’amour, mon chien les dépense en bonté. »
Une aile déplaçant des
épaisseurs
« Les poètes sont durs
mais fragiles. Leurs nerfs se tendent et se suicident. Ils résistent plus loin
que la terre. »
L’Unicité, c’est une
chose à accepter
« Dieu ! comme il
est beau, suspendu, isolé, sans rapport avec le ciel des autres et la terre des
autres… »
« Mon laisser-aller,
c’est l’amour.
Il était celui-là et
attendait qu’on vienne à lui. »
Pour les stagiaires
« Toute parole est
vaine qui ne tend pas à rendre la vie meilleure. »
*Le chef est Philippe Rivault, il a écrit plusieurs livres et donne des conférences.
*Le chef est Philippe Rivault, il a écrit plusieurs livres et donne des conférences.
Labels: stage pamela
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