Tuesday, August 21, 2012

Fraternité universelle



Qu’ils son beaux, qu’ils sont Belle Epoque, ces gens qui s’exhibent sur la plage… Et on entend les voix… On entend tout, en fait. Les silhouettes, les voix. Quelles sont belles, les adolescentes, les silhouettes, les mannequins... Il y a un trois-mâts dans la baie. Olivier y est allé à la nage. Il a décrit un navire somptueux et immense. La baie, c’est la journée. C’est l’expérience de la journée. Après tout, nous sommes sur une plage. La journée... Maintenant, c’est le soir. La terre se détourne du soleil. Ça qui rend les silhouettes si belles, si furtives. Car la plage est orientée à l’ouest. (Il y aurait tant de photos à faire, mais ce serait des photos en 3D.) Le sable immense comme un désert. Je pense à mes amis. Et à me réconcilier avec mes ennemis.

« Faire semblant, c'est aimer. Et je ne vois jamais un joli sourire ou un regard pensif sans me demander aussitôt (et peu importe qui regarde ou sourit) quel peut être, au fond de l'âme dont le visage sourit ou regarde, le politicien qui veut nous acheter, ou la prostituée qui veut qu'on l'achète. Mais le politicien qui nous achète aime, tout au moins, le fait de nous avoir achetés ; et la prostituée, si nous l'achetons, aime tout au moins le fait que nous l'ayons achetée. Nous ne pouvons nous dérober, quoi que nous en ayons, à la fraternité universelle. Nous nous aimons tous les uns les autres, et le mensonge est le baiser que nous échangeons. »

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