Bonjour, mon très cher
Falk,
Tu dois avoir une première,
ou bientôt ou déjà passée… Je te souhaite le meilleur dans tous les sens.
Juste te dire quel plaisir
ce fut de m’exercer les dents un peu sur des fragments de tes textes !
C’est surtout beau le moment où les comédiens n’y arrivant pas et pas et une
autre fois encore pas et que je me dis que peut-être, quand même, c’est que ce
n’est pas « bien écrit », que je suis au bord de leur dire de laisser
tomber – et tout à coup, un passage, « trouvé ! » – et alors, par la grâce, en l’occurrence
de deux comédiennes, Julie Menut et Natacha Mendes, la grâce d’un décor vivant (la
nature), tout d’un coup s’apercevoir au contraire que c’est très, très bien
écrit – en avoir la preuve – et être emmené dans des zones extrêmement
étranges, dangereuses (mais qui ne se révèlent dangereuses que parce que nous
sommes soudain capables de nous y mesurer), liquides et fraîches, vivantes et
folles – mais très folles. Je te parle là du dialogue de « Crash » extrait de Nothing Hurt. Il y a eu un après-midi, en particulier, le samedi
de la deuxième semaine où on a entendu – sans que cela semble une difficulté pour personne, il y avait aussi
du Tchekhov, etc. Je ne te parle que de ce jour pour ne pas être trop général,
mais il y a eu beaucoup d’autres choses remarquables grâce à l’amitié de tes
textes… Arnaud a été notre idole à tous ! Quel beau et bon garçon ! Je
suis sûr que vous vous aimerez encore longtemps et beaucoup... (La vie n’est-elle
pas un conte de fée ?)
Je t’embrasse, très cher,
Yves-Noël
Labels: stage correspondance
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