Wednesday, October 31, 2012

J’aimais tant les contes



C’est étouffant. C’est très délicat. Je veux bien en parler, mais…
C’est-à-dire si je vais vraiment là où je lis, il s’agit d’un terrain spongieux où je m’enfonce, marécageux, sables mouvants, des miasmes, et voulez-vous vraiment que je me perde ? Allons. J’appelle. Quelqu’un. Sauvez-moi !






Qu’est-ce que vous faites demain soir (lundi) ? Je vais voir Bébé et on se proposait un cinéma, ça vous dirait de vous joindre à nous ? (Que je vous présente Bébé.) Je reviens dans un état assez épouvantable du château sur le Tarn, comme une intoxication sans que je comprenne si elle vient du lieu, de l’eau, des lectures que j’y ai faites, ou des essais d’écriture, que des choses si tristes, malheureusement, mais vraies, c’est-à-dire pouvant appeler le mal (peut-être). Il ne semble pas que je prenne là le chemin de la publication (ça me dégoûterait !) Rimbaud dit : « Ne pas porter au monde mes dégoûts et mes trahisons. » Mais je re-ris en lisant l’histoire de Monsieur Dupont (« paumé un sac », ça me fait rire…) Ce qui me donne la force de vous faire cette proposition pour demain…

Yvno






« Garde sans cesse à l’esprit cette maxime: « Qui atteint le but manque tout le reste ». »






Dans ce château, ce qu’il s’est passé, c’est que j’ai senti la mort…

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