Le Mot vaut la chose
Encore un séjour fan-tas-tique
à Berlin ! On m’a demandé pourquoi j’aime Berlin, pas su répondre. Si on
me demandait pourquoi j’aime Paris, je répondrais quoi ? Ou Londres ou
Mexico. Ou New York. Une fois, pour la télé, on m’a demandé pourquoi j’aimais
Jeanne Balibar. Pas su répondre. Jeanne Balibar, c’est Jeanne Balibar.
C’est curieux j’adore les
biographies, mais je n’aime pas tellement l’autofiction. C’est peut-être que le
hasard intervient plus dans une biographie et n’importe nawak – alors que, dans
l’autofiction, il y a ce narrateur omniscient qui nous parle du malheur des
choses ou qui, simplement, a une idée
sur la chose, c’est ça le malheur !
L’autofiction-qui-ne-parle-que-du-bonheur, comme on rêverait que tous les
livres soient, est extrêmement rare. A titre personnel, Pierre Courcelle,
Juliette Drouet, Marguerite Duras un peu dans La Douleur. Le bonheur est évidemment plus présent dans la
poésie, c’est le seul thème, ou dans le théâtre, celui que je fais, en tout
cas, le sait.
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