Malheureux en amour
« Il était à la fois le poison et l’antidote », me dit Audrey Vernon qui vit un chagrin d’amour. Je lui dis qu’elle en aura sans doute pour des années. C’est mon expérience, en tout cas. Moi aussi, mon grand âge me le permet, j’ai vécu un chagrin d’amour. Pour une femme — qui sait ? — c’est peut-être plus encore... L’empreinte, l’empreinte du corps de l’homme. Elle dit qu’elle a mal dans le ventre, dans les organes. Elle pourrait rencontrer un autre homme, mais l’empreinte du premier resterait. Voilà tout mon savoir sur cette situation.
Audrey voit à la fois un psy, une voyante et un sorcier ; tous les trois sont d’accord pour lui dire qu’elle a eu raison de quitter son homme. Mais qu’est-ce qu’elle souffre ! Moi, je ne sais pas qui c’était, je ne sais pas si elle a eu raison (mieux vaut ne pas s’en mêler). Elle a peur d’aller encore lui demander un peu d’antidote (mais alors un peu de poison...)
« A la fin du film, on se retrouve seul et contraint d’errer à jamais à l’intérieur de cette maison sans issue. »
Tu me feras l’amour. Il n’y aura pas d’autre sexualité. Le bruit de la mer et du sexe et du jour et de la nuit.
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