Mexique, le temps le plus beau de la terre, au loin, les montagnes, au bout de l’immense plaine comme un pays, ont l’air d’être des îles, aujourd’hui...
« Et les religions disparaîtraient avec le bonheur des hommes. »
Emmanuel est très amoureux. C’est une journée un peu bizarre parce qu’Emmanuel est très amoureux. Ecrire me calme, m’ensommeille. La lecture parfois m’éveille, mais écrire me calme. Il panique tellement il est amoureux. Il doit retrouver son amoureux (de trois jours) ce soir. Demain, ils partent dans le Yucatan. Il n’est là que parce que Romain a dit qu’il venait avec toute sa famille, mais Romain est très en retard. Ce qui fait qu’Emmanuel se demande ce qu’il fait là au lieu d’être à Teotihuacan avec son amoureux. « Oh, il ne faut pas exagérer, je vais le voir pendant sept jours... » Mais je sens une excitation, un énervement, il ne sait pas quoi faire de lui-même. Il cherche un cottage en Ecosse sur internet parce que son amoureux est (du côté de sa mère) écossais. Il ne trouve que des petites horreurs comme il y a à Ouessant. Je lui conseille de viser plus haut. Mansions. Mansions en Ecosse. Mais on tombe dans les châteaux, ce n’est pas ce qu’il veut : « Non, le château, il existe déjà, c’est le château familial, non ce que je veux, c’est un petit truc. » Il trouve un phare (comme à Ouessant...) « Ah, ça, ça a l’air pas mal », je lui dis ; malheureusement pauvrement aménagé, rien d’époque, à l’intérieur. Finalement, il trouve le rêve : une sorte d’Orient-Express écossais, un train de luxe qui a l’air somptueux et qui fait le tour de l’Ecosse en longeant la mer en quatre jours. « Là, je vous vois très bien là-dedans, je suis même jaloux, j’ai envie d’avoir un copain, moi aussi, rien que pour faire ce train... », je lui dis. Mais, plus tard, il me révèle qu’il y a encore un os : (tristement) « C’est seulement à partir d’avril... » Ah, oui, forcément, là, il doit faire drôlement mauvais, en Ecosse, tu sais...
« La nature, elle aussi, ne se fait entendre que pour se plaindre et gémir. L’harmonie des sphères, on ne l’entend point communément, ce semble. Par contre, le tonnerre, le vent, le grondement volcanique, etc. »
Emmanuel est très amoureux. C’est une journée un peu bizarre parce qu’Emmanuel est très amoureux. Ecrire me calme, m’ensommeille. La lecture parfois m’éveille, mais écrire me calme. Il panique tellement il est amoureux. Il doit retrouver son amoureux (de trois jours) ce soir. Demain, ils partent dans le Yucatan. Il n’est là que parce que Romain a dit qu’il venait avec toute sa famille, mais Romain est très en retard. Ce qui fait qu’Emmanuel se demande ce qu’il fait là au lieu d’être à Teotihuacan avec son amoureux. « Oh, il ne faut pas exagérer, je vais le voir pendant sept jours... » Mais je sens une excitation, un énervement, il ne sait pas quoi faire de lui-même. Il cherche un cottage en Ecosse sur internet parce que son amoureux est (du côté de sa mère) écossais. Il ne trouve que des petites horreurs comme il y a à Ouessant. Je lui conseille de viser plus haut. Mansions. Mansions en Ecosse. Mais on tombe dans les châteaux, ce n’est pas ce qu’il veut : « Non, le château, il existe déjà, c’est le château familial, non ce que je veux, c’est un petit truc. » Il trouve un phare (comme à Ouessant...) « Ah, ça, ça a l’air pas mal », je lui dis ; malheureusement pauvrement aménagé, rien d’époque, à l’intérieur. Finalement, il trouve le rêve : une sorte d’Orient-Express écossais, un train de luxe qui a l’air somptueux et qui fait le tour de l’Ecosse en longeant la mer en quatre jours. « Là, je vous vois très bien là-dedans, je suis même jaloux, j’ai envie d’avoir un copain, moi aussi, rien que pour faire ce train... », je lui dis. Mais, plus tard, il me révèle qu’il y a encore un os : (tristement) « C’est seulement à partir d’avril... » Ah, oui, forcément, là, il doit faire drôlement mauvais, en Ecosse, tu sais...
« La nature, elle aussi, ne se fait entendre que pour se plaindre et gémir. L’harmonie des sphères, on ne l’entend point communément, ce semble. Par contre, le tonnerre, le vent, le grondement volcanique, etc. »
Labels: mexico
posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 2:23 PM
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