Monday, January 14, 2013

Quelques mérites poétiques imaginaires


J’ai peu de temps pour écrire, vraiment peu de temps. Là, je suis encore décalé par mon retour du Mexique, j’ai ces heures dans la nuit qui s’ouvrent — comme un miracle... Oh, que j’aimerais avoir toujours ces heures de la nuit qui s’ouvrent ! Quand j’étais au Mexique, les premiers jours, j’avais l’aube rien qu’à moi ; maintenant, c’est la nuit, — mais la nuit de l’Europe, — c’est la nuit qui se donne, et, mon Dieu ! c’est comme le rêve, l’écriture, c’est comme la vie ou la préparation. C'est l’ombre.



« Camarade ! Ceci n’est pas un livre ;
Celui qui me touche, touche un homme.
(Est-ce la nuit ? Sommes-nous seuls ici ?...)
Je t’aime, je me dépouille de cette enveloppe.
Je suis comme qqch d’incorporel, de triomphant, de mort. »

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