Wednesday, February 27, 2013

Judith Chemla (joue Didon)



Une Delphine Seyrig, une Pina Bausch, une femme faite pour fasciner les hommes, les amadouer, les corrompre, les rassembler en horde, une reine de Troie, une règle de 3. D’ailleurs, elle a la robe « bleu canard taffetas carton » que Madame Grès avait faite à Claude Degliame pour Grand et Petit, la même couleur, hasard et écho. Elle joue comme la Callas. Elle est plus belle et plus forte que Barbara parce qu’elle est chef de troupe. Elle parle aux oiseaux, aux arbres et aux hommes. Anne-Marie Stretter. « Cette grâce abandonnée, ployante, d’oiseau mort »... « Une souriante indolence de la légèreté d’une nuance, d’une cendre »... « Une audace pénétrée d’elle-même, semblait-il, seule, la faisait tenir debout. Mais comme celle-ci était gracieuse, de même façon qu’elle » ! Ses bras, mon Dieu ! ses bras. L’art de ses bras. Observer cette reine.

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