Thursday, February 14, 2013


Tout cet hiver qui s’est enfui déjà... J’attendais avant de me coucher et, comme toujours, la raison d’être était une phrase qu’il me fallait écrire. Et c’était cette phrase : Tout cet hiver qui s’est enfui déjà... Une phrase au moins pour résumer ce qui ne se résumait pas par simplement la journée, simplement le fait d’être en vie, simplement le fait d’atteindre la nuit et de s’épuiser. Non, une phrase, une phrase qui ne disait rien de la vie sociale, peut-être rien des spectacles que j’avais vus ou des films ou des visages comme sortis des rêves que j’avais croisés dans ces tunnels, ces tunnels de la ville-même, de la ville-rêve... Mais voilà tout un paragraphe... plus d’une phrase, voilà, en tout cas... du remplissage d’un écran. J’avais entendu une phrase qui disait qu’even the word « computer » était démodé... Oui, la ville tournait, comme une huître, comme une coquille, tournait sur elle-même, comme un escargot peut-être aussi, les arrondissements de Paris... J’avais vu deux films sur New York, j’avais vu un film sur Mexico, je ne voyais pas les films sur Paris, je ne savais pas... 

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