Friday, March 15, 2013

Marque d’affection / marque de fiction


Je réécoute 2 fois, mais, dans l’extrait que Jean Pierre Ceton publie sur son site de l’émission d’Alain Veinstein à propos de son livre Petit homme chéri, page que je suis allé revoir pour l’envoyer à Bébé qui a retrouvé lui aussi des lettres de cette période, Jean Pierre Ceton fait bien un lapsus. Il dit la première fois : « marque d’affection » puis, plus loin, « marque de fiction ».

Un autre lapsus (dans la foulée). Thomas Hirschhorn à la radio (« Le Rendez-vous ») se rebelle : « C’est justement pas un panthéon du tout, c’est mes zéros à moi. » Il reprend : « C’est mes héros à moi. »

J’ai de nouveau internet chez moi. Depuis hier. Je ne sais pas combien de temp ça va durer. Mais je ne peux pas regarder de vidéos, tant pis. Tant pis, je n’ai le temp de rien, de toute façon. Bébé me dit qu’il a arrêté le shit et qu’il pète le feu depuis. Tant mieux. C’est vrai que le shit, non, pas pour lui. L’alcool, déjà. Bon.

Thomas Hirschhorn s’enflamme : « On peut que se confronter à la forme en donnant tout. Et c’est ça qui donne à la forme une force très forte parce qu’elle demande tout de celui-là qui veut bien se confronter avec elle. Hors c’est beaucoup plus facile de parler sur qqch. Hors la forme n’est jamais sur qqch, elle est qqch. » 

« On vit dans un temp de commentaire, vous m’avez demandé tout à l’heure un commentaire, de l’opinion, de l’information. On vit dans ce temp-là. Mais, évidemment, la forme, elle peut pas être comprise par un commentaire, par une opinion et par l’information mère — ou par un fait. » Encore un lapsus. Moi, j’entends, en tout cas, « l’information mère » (au lieu, sans doute, de l’information même). Et puis qq cite Paul Valéry : « La forme coûte cher. »

Une chose drôle à la télé — puisque j’ai de nouveau la télé — c’est au « Petit journal », ils l’ont montrée : sur TF1, une traductrice a traduit le Notre Père du pape comme si c’était un nouveau texte (dont elle n’avait jamais entendu parler), avec des approximations, des hésitations, etc. TF1 s’est excusé le lendemain, mais, ça, c’était drôle ! Et puis cette phrase, aux Guignols : « Dans l’église catholique, on peut être à la fois homo et homophobe. » Affreusement vrai — sur la folie humaine dont on ne sait rien. Je retourne à Clément Rosset (on m’a réapprovisionné). Hé, hé !

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