Sunday, April 14, 2013

Bleu outremer, gris argent



J’avais à gérer ma solitude — y tenais-je tant que ça ? Avais-je besoin de tout ce temps et d’y revenir comme ça, comme à une idole ? J’avais passé l’après-midi de cette chaude journée d’été — soudaine, inattendue, inespérée après avoir tant espéré — du dimanche 14 avril 2013 avec Dominique Issermann et ses amies — qui nous avait invités comme ça parce que son anniversaire avait été le 11 avril (je le notais pour l’année prochaine). Le soleil était très fort, très surprenant et, comme Dominique ne voulait pas le prendre, c’est moi qui l’avait en pleine poire. Dominique avait fait sécher, en début d’après-midi, ses cheveux au soleil, ils étaient magnifiques, elle me conseillait cette méthode (je me souviens que Marguerite Duras qui, à un moment, ne portait plus de lunettes m’avait aussi immédiatement proposé d’en faire autant : « Tu y verra un peu moins, mais c’est pas grave »). Dominique s’était demandée, en début de soirée, si elle parlait trop bas ou si c’était moi qui était sourd. Elle me faisait visiter l’expo d’Eileen Gray et je lui faisais tout répéter. Je pense qu’elle ne voulait surtout pas porter la voix dans cette expo délicieuse — belle comme Thibault Lac, j’avais pensé —, mais sans doute que je devenais sourd car je me tenais à quelques centimètres de sa bouche pour saisir ce qu’elle voulait dire. Dominique me parlait aussi d’un architecte dont elle avait vu l’expo au musée de l’architecture et qu’elle avait vu ensuite chez Frédéric Taddeï et qui lui avait beaucoup plu : Rudy Ricciotti. C’était ce que je faisais à présent, je regardais des vidéos de Rudy Ricciotti et j’étais, moi aussi, bien content de le découvrir : tout un pays, tout un pays à lui tout seul ! (mais il n’était certainement pas seul). 

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