En cas de film
Des femmes et de la nature, je ne peux qu’écrire, et encore : rien. Il y a ces lieux blancs où j’ai gravis des montagnes, ces lieux que j’ai plongés dans le noir. Pas une once de lumière ne doit rentrer... J’ai fait ce que j’ai pu. (Maintenant on me demande de me déplacer en plein jour.) « Ténèbres », le mot anglais. Comme un fil qu’on passe dans le chas d’une aiguille. Ce livre épais, ce livre sable mouvant. En avant, la musique ! Ces cinémas, ces siècles d’actions. Oblivion. Je ne peux plus me retirer, le livre est un effet du réel. Nous nous enfonçons, long et large, c’est visqueux. Ça saisit. C’est ainsi. Aucun mystère ne peut se dire si ce n’est... peut-être... vu... Je veux profiter du temps qui s’écoule sérieusement. Ce n’est pas la phrase que je voulais écrire, mais elle m’a échappée. Ça ira bien. Il y a, dans la nuit duveteuse, qq minutes. Il s’agit maintenant de voir essentiellement. Voir les animaux et les corps des animaux. Là-bas, dans la nuit pure d’Ardèche. La ville-nuit de silence ; l’été blanc nuit d’Ardèche au cœur... La pierre, on ne peut pas dire. La pierre pire. « Je me serais méfier de l’enfance si... » Fille / garçon. L’Orénoque ou l’Amazone — et le Nil, peut-être. Delta, mangrove... « Il y a qqch qui me terrifie dans cette bouche... »
Labels: château
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