Thursday, June 06, 2013


Avec Isabelle Launay, on a parlé du Brésil et du Mexique et, bien sûr, à l’arrivée, Paris avait l’air du Brésil et du Mexique. On a parlé aussi de l’art de droite. Ça, c’est à cause de Thomas Lévy-Lasne. Il m’avait dit que l’art était de droite et je n’avais pas su lui répondre. Comme je rencontrais à la gare Isabelle Launay et — dans la voiture qui nous emmenait, je lui posais la question  : « L’art est-il de droite ? » Il était difficile, difficile d’affiner une réponse. A la fin quand même — la fin de la journée — il était sorti une phrase très belle : « Etre de gauche, ce serait quoi ? s’effacer devant l’événement ». L’art de gauche était ce que nous désirions et que tous les artistes désiraient. Au fond. S’effacer devant l’événement. Encore une fois, nous avions réussi à ringardiser la droite ! Cela dit, au jeu de Quel artiste est de droite, quel artiste est de gauche ?, nous en trouvions beaucoup plus de droite. Ceux de gauche semblaient juste situés sur la marche au-dessous. Ça n’allait pas. Il fallait affiner... 



La solitude, maintenant, comme une force.



(Marie Collin) J’ai eu des compliments sur ce spectacle comme jamais je n’en ai eus...



On peut regarder le monde de 2 façons. On peut croire que le progrès gagne, que toutes les réformes, les améliorations sont venues par la gauche et que le progrès est inéluctable : quoi que fasse la réaction, le progrès finit par l’emporter. Mais on peut voir les choses différemment, c’est la manière de voir de la droite, elle n’est pas fausse : quoi que soit le soi-disant progrès, les avancées inéluctables, les changements de société, il y a la droite traditionnelle, catholique qui continue de diriger la France (j’avais écrit « la phrase ») en dépit des aléas, en dépit des modes, en dépit des changements. Et que cette force absolument inamovible est la seule qui compte.

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