Friday, June 21, 2013

« Elle dort pour quitter ce monde de chair… »



Premier amour

J’avais 3 ans quand je suis allé à Madrid et ce sont mes premiers souvenirs,
Je me souviens des femmes avec les éventails dans le métro…
Et maintenant, la prof d’espagñol sort aussi son éventail.
Nous avons 2 profs, un argentin comique (fan de Daniel Prévost) et une femme española qui sort son éventail.



Métaphore

Le prof de danse demande si quelqu’un a déménager récemment. Il y en a… Alors il dit, sûr de son effet : «  Quand on a tout le corps qui participe, c’est comme si on avait toute une bande de copains qui venaient nous aider à monter les cartons (au lieu de déménager tout seul au cinquième étage sans ascenseur). » Et il ajoute : «  L’idée est que ça devienne facile. » (Mais ça, ce serait plutôt avec le titre : L’Utopie.)



« Eventail » : « abanico »

J’ai une très mauvaise mémoire. Je ne comprenais pas pourquoi mon père n’avait pas réussi à apprendre — une fois que je le lui avais demandé — une ou deux strophes du Bateau ivre. Impossible. Maintenant, je comprends. J’en suis presque au même point. Je suis obligé de me trouver des ruses mnémotechniques… Par ex, « abanico » que je m’en voudrais d’oublier, c’est «  à bas Nico » ! J’en suis là ! (C’est aussi le prof argentin comique qui donne le ton : « Sí, eso es » (« S.O.S. », « Oui, c’est ça »), « Buscar » (« bus car », « chercher »), etc.

Il y a deux mots pour « saison ». La saison théâtrale ou de chasse, mais pas climatique, c’est « la temporada », c’est pourquoi on traduit le célèbre titre d’Arthur Rimbaud : Una temporada en el infierno, mais on dit : Las cuatro estaciones de Vivaldi.

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