« Elle dort pour quitter ce monde de chair… »
Premier amour
J’avais 3 ans quand je suis
allé à Madrid et ce sont mes premiers souvenirs,
Je me souviens des femmes
avec les éventails dans le métro…
Et maintenant, la prof
d’espagñol sort aussi son éventail.
Nous avons 2 profs, un
argentin comique (fan de Daniel Prévost) et une femme española qui sort son
éventail.
Métaphore
Le prof de danse demande
si quelqu’un a déménager récemment. Il y en a… Alors il dit, sûr de son
effet : « Quand on a tout le corps qui participe, c’est comme si on
avait toute une bande de copains qui venaient nous aider à monter les cartons (au
lieu de déménager tout seul au cinquième étage sans ascenseur). » Et il
ajoute : « L’idée est que ça devienne facile. » (Mais ça, ce
serait plutôt avec le titre : L’Utopie.)
« Eventail » :
« abanico »
J’ai une très mauvaise
mémoire. Je ne comprenais pas pourquoi mon père n’avait pas réussi à apprendre
— une fois que je le lui avais demandé — une ou deux strophes du Bateau ivre. Impossible. Maintenant, je comprends. J’en suis
presque au même point. Je suis obligé de me trouver des ruses mnémotechniques…
Par ex, « abanico » que je m’en voudrais d’oublier, c’est « à bas
Nico » ! J’en suis là ! (C’est aussi le prof argentin comique
qui donne le ton : « Sí, eso es » (« S.O.S. »,
« Oui, c’est ça »), « Buscar » (« bus car »,
« chercher »), etc.
Il y a deux mots pour
« saison ». La saison théâtrale ou de chasse, mais pas climatique,
c’est « la temporada », c’est pourquoi on traduit le célèbre titre d’Arthur
Rimbaud : Una temporada en el infierno, mais on dit : Las cuatro estaciones de Vivaldi.
Labels: español
0 Comments:
Post a Comment
<< Home