L es Apaches
Le film de
Thierry de Peretti est bien. Il traite des riches et des pauvres. Je ne crois
pas qu’il existe un autre sujet. En sortant, il y avait dans mon quartier une
rixe, deux bandes qui se menaçaient dans des langues incompréhensibles, avec
des barres de fer, genre West Side Story, Roméo & Juliette, des agiles et des gros un peu derrière
(comme dans le film de Peretti) et les filles en voiture-ballet, pas moins
effrayantes. L’une des filles était en cheveux jusqu’aux fesses et en
trottinette rapide, pure sorcière. Je ne sais pas pourquoi, on dirait que
depuis mon séjour en Corse (8 jours), tout a changé. Ils se déplacent
maintenant en trottinette.
Une voiture de flic (fourgonnette) est passée, a ralenti — j’ai soupiré d’aise
—, mais elle a disparu. Peut-être les flics ne se sentaient pas de nombre, ils
ont préféré glisser. J’ai fait un détour pour rentrer chez moi. Temps de
guerre. Clément à qui je disais que, ce qui m’effrayait dans la vie, c’était
que nous étions de plus en plus nombreux et qui m’en parlait — puisqu’il a été
15 ans en Chine, — me dit ce soir : « A propos du
« nombre », ne soyons pas effrayés ! Crois-tu en une piste de
création poss sur ce thème ? » Clément me dit qu’il n’aime pas la
Corse à cause de la violence. Sa maison a été plastiquée.
Labels: paris corse
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