L es Mots tics
Quand les danseurs
contemporains (surtout les chorégraphes) parlent du « corps », je ne sais pas ce
qu’ils veulent dire, mais, quand Marguerite Duras — et Claude Régy… parlent de
la « mort », à tout bout de champ, comme les danseurs du corps, je ne sais pas non
plus ce qu’ils veulent dire, de quoi ils parlent. Je m’en aperçois dans une
série de citations de Duras que je lis encore chez Sofie. J’ai l’impression de
bien la connaître, Marguerite Duras, mais, ça, « tout ça », je
comprends pas. Je me souviens, que, quand je suis monté à la capitale
parce que Claude Régy m’avait engagé pour jouer « Iégorouchka,
pique-assiette chez les Lebedev » dans sa mise en scène d’Ivanov, au Français, eh bien, je me souviens qu’en bon petit étudiant que j’étais alors (à Lyon), j’avais pris la première séance des
répétitions en notes et je m’étais aperçu — ça m’avait frappé quand
j’avais relu — qu’il y avait un
mot qui revenait sans cesse et que je n’avais littéralement pas pu écrire qui
était le mot « mort » — et que mon texte en était absolument troué.
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