Friday, August 02, 2013


Je suis et je ne suis pas à Avignon

Il est très facile de vivre à Avignon. J’invente Avignon. Tout le monde est là. Nulle part ailleurs. Ce qui fait qu’on rencontre les gens comme dans un salon. J’aurais voulu ouvrir ce salon derrière son décor.  J’aurais voulu ouvrir la muraille. C’est un projet inabouti, mais in progress. Il y a 3 ans, j’avais réussi à mélanger les publics du in et du off. Mais, là, c’est plus dur, il s’agit de traverser jusqu’aux plus pauvres, jusqu’aux plus riches. Alors ces frontières sont très étanches, ces 2 frontières sont les plus étanches. Et pourtant, c’est le même monde. C’est le même monde. J’écris « mort » à la place de « monde ». Je répète la phrase pour dire « mort » à la place de « monde » (Je le vois sur le carnet que je relis, ce lapsus calami.)



J’ouvre les boîtes de nuit

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