P orte (du garage) grande ouverte

Olala ! quelle journée ! je peux encore rien en dire tellement elle était riche… Comment se fait-il que j’aime à ce point donner des auditions ?… surtout en groupe… on voit des choses qu’on ne voit jamais en spectacle… J’aimerais ne faire que ça… En même temps, je ne peux pas donner d’audition s’il n’y a pas un spectacle en but… Curieusement, parce que, quand j’y suis, je trouve que ça se suffit en soi, presque. Je pourrais peut-être proposer à Marie-Thérèse de donner des cours à l’année… qui seraient, en fait, des auditions… mais il faudrait quand même qu’il y ait un spectacle de temps en temps… c’est vrai, sinon, ça marche pas : sans public, ça n’a pas de sens, il faut qu’à un moment il y ait du public parce que sinon… sinon ça n’a pas de sens. L’essence de ce métier est ce rapport : que des gens acceptent d’être le public (et donc de faire le boulot). J’embrasse tout le monde avec PASSION : trop d’amour ! (Valérian m’a raconté que, ce week-end, Mathilde Monnier donnait aussi un stage (il en sortait) pour trouver des gens pour le spectacle qu’elle fait avec Olislaeger et que ça m’aurait beaucoup plus. Je veux bien le croire : y a que ça ! Ce soir, je ne jure que de ça : rencontrer des inconnus et réinventer le monde ! Mais, alors, pour en faire un spectacle, il faudra que Jérôme Bel m’aide… (et peut-être un peu plus de temps…) Jérôme Bel ou peut-être Romeo Castellucci aussi, qui a travaillé très vite (2 jours, Clara m’a raconté) avec des actrices « figurantes » qui n’en étaient pas du tout et POUR UNE REUSSITE EFFRAYANTE (The Four Seasons Restaurant, au Théâtre de la Ville). Mais ces gens sont des génies ! Serait temps que je m’y mette…