T rop ambitieux...
— Bonsoir,
je m'appelle Joël Kone, j'ai
entendu parler du projet de la « Ménagerie », je me permets de vous
demander si je peux postuler et comment !
— Oui, bien sûr. Il faut être
libre entre le 7 et le 14 nov. Si c'est le cas, il faut que l'on se voit pour
faire des essais. Je vous donne le calendrier des poss (où j'ai la salle)
(ci-dessous). Ce qui est difficile, c'est que je cherche des ensembles aussi,
des gens qui travaillent très bien ensemble comme mari et femme, copains, pour
qu'il n'y ait pas à travailler, que ce soit tout fait (ready made), cela à cause du manque de temps et aussi parce que,
ce que je recherche, ce que nous essayons de capter, de recueillir,
d'appréhender, d'étudier, c'est la vie elle-même, donc ce n'est pas la peine de
perdre du temps à tout ce qui n'est pas la vie elle-même (comme si elle était
prise dans la rue...) Je suis dans la salle ce soir à partir de 18h30. Venez si
vous pouvez (ou demain de 10h jusqu'à 14h). Venez avec de très beaux vêtements,
si vous avez : costard, smoking, nœud pap, chemise blanche, pompes, etc.
manteau, ou de la couleur, de la sape ou, au moins, avec un beau slip ! très
looké, si poss. pour qu'il y ait immédiatement un « personnage »
(comme dans la vie), qu'il puisse y avoir presque le vide à l'intérieur de
cette apparence, mais, ça, c'est de la poésie, je vous expliquerai, c'est aussi
que, quand c'est bien, il n'y a qu'une apparence (« Il est possible que
pour le soleil, apparaître, c'est être ») et, à l'intérieur, n'importe qui
; c'est ce qui est émouvant : c'est qq'un et c'est... n'importe qui ! tout le
monde… le secret le mieux partagé du monde, c'est ce que je recherche... si ça vous dit ! mon tél : 06 84 60 94
58.
Labels: correspondance ménagerie
1 Comments:
“ Par-delà des vagues de toits, j’aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j’ai refait l’histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant.
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