Friday, October 04, 2013

C arnet rose


Marie-Agnès Gillot est enceinte (six mois). Ça ne se voyait pas du tout quand je l’ai rencontrée en juillet au château, mais maintenant ça se voit beaucoup. Je l’entends répéter à tout le monde au cours de la soirée : « C’est un garçon ». A moi, elle m’a dit que son ventre n’a pas du tout gonflé tant qu’elle dansait (le Boléro… jusqu’à 4 mois et demi) et qu’en revanche, dès qu’elle s’est arrêtée, il a subitement pris son espace… Elle trouve qu’il bouge beaucoup... la nuit aussi. L’autre fois, elle s’est baissée (pour s’étirer), elle pouvait pas toucher ses genoux et le petit a changé de position et elle a pu. C’est drôle, tout ça, cette connivence entre l’enfant et la mère, pendant un moment, « à même enseigne », je disais à Marguerite Duras, « lorsque nous étions à même enseigne ». Fifi Chachnil et d’autres disent que c’est « le plus beau moment de la vie » (pour une femme). Marie-Agnès, à ça, ne répond pas trop, parce qu’elle n’en est pas encore sûre, peut-être : on lui dit que c’est à 7 mois, the best (et puis, de toute façon, c’est après qu’on dit ces choses-là). Pour l’enfant si vif, si actif, à l’intérieur, si rêveur, ça doit être qqch aussi… Mystère et miracle… et on continue…

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