C arnet rose
Marie-Agnès Gillot est enceinte
(six mois). Ça ne se voyait pas du tout quand je l’ai rencontrée en juillet au
château, mais maintenant ça se voit beaucoup. Je l’entends répéter
à tout le monde au cours de la soirée : « C’est un garçon ». A
moi, elle m’a dit que son ventre n’a pas du tout gonflé tant qu’elle dansait
(le Boléro… jusqu’à 4 mois et
demi) et qu’en revanche, dès qu’elle s’est arrêtée, il a subitement pris son
espace… Elle trouve qu’il bouge beaucoup... la nuit aussi. L’autre fois, elle
s’est baissée (pour s’étirer), elle pouvait pas toucher ses genoux et le petit
a changé de position et elle a pu. C’est drôle, tout ça, cette connivence entre
l’enfant et la mère, pendant un moment, « à même enseigne », je
disais à Marguerite Duras, « lorsque nous étions à même enseigne ».
Fifi Chachnil et d’autres disent que c’est « le plus beau moment de la
vie » (pour une femme). Marie-Agnès, à ça, ne répond pas trop, parce
qu’elle n’en est pas encore sûre, peut-être : on lui dit que c’est à 7 mois, the
best (et puis, de toute façon, c’est après qu’on dit ces choses-là). Pour
l’enfant si vif, si actif, à l’intérieur, si rêveur, ça doit être qqch aussi…
Mystère et miracle… et on continue…
Labels: paris
0 Comments:
Post a Comment
<< Home