C omme un aéroport fantôme… (lettre d'amour)
Partout je veux me
précipiter pour t’aimer ! Il est rare, le calme, ces jours-ci. Ma vie est
une excitation permanente qui me laisse à bout de nerfs — « qui ne me
laisse pas », devrais-je dire… La destruction de monde se poursuit à
grande passion et je le sais, je le sens, je le vis : la société est
malade comme une guerre. Mais un amour, un amour me sauverait ou m’endormirait…
un amour ou une troupe de chevaliers… Je veux, avec toi, bâtir mon armée !
une armée de chevaliers et d’amour, de chevalières (ou d’amazones…) — car le
monde s’écoule comme se répand le lait et, dans ce monde, seule la beauté
éclate, invisible comme une truie — impossible et invisible. Rien ne lui
appartient, au monde, et j’ai besoin de tes reins…
« Non è il mondan
romore altro ch’un fiato
di vento, ch’or vien quinci
e or vien quindi
e muta nome perché muta
lato »
« La rumeur du monde
n’est qu’un souffle
de vent, qu’il vienne d’ici
ou de là
et qui change de nom en
changeant de direction »
Labels: correspondance
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