A rthur
On a la force de la mer tout près et la force d’un poète (tout près) pour la respiration — pour pré-macher le travail. Le travail est pré-maché. Enfin, il y a une présence. L’ami. L’ami seul ne suffit pas. Il faut le poète. Le poète est un poète mort (sinon il serait insupportable) (ce serait autre chose) (je ne parle pas d’une passion). Il y a la force de la mer tout près et vous commencez à l’aube et vous finissez à l’aube : les 2 crépuscules vous les avez, vous avez la totalité de ce que vous pouvez avoir sur terre, allez parler de décroissance… Mais il y a les îles… et les rivières et les bords… qu’est-ce que j’écrivais (sur mon carnet) ? une sensation… « l’essentiel peut être noyé ».
« Un bruit dans la tête
du prince. Un bruit qui parcourt de longs chemins
Chances passées, morceaux
brisés de charpente,
« Temps futur »,
dit la tête dorée,
« Temps présent. Temps
passé. »
Et l’apprenti endormi n’osa
jamais dire au maître. Un bruit.
Cela m’abrutit de regarder ce
pays. Branches mortes. Feuilles incapables même de saisir avec acharnement leur
place légitime dans l’arbre du cœur
M’abrutit
Arthur, roi et futur roi
Un bruit dans la tête du
prince. Qqch en langage-de-Dieu. En dépit de tout ce merdier, cette musique
déplaisante. »
Labels: bretagne
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