D rogado dice cosas sin sentido
Chéri, je ne
t’ai pas remercié pour ce séjour bouleversant dans la nature puissante !
C’est aussi que j’essaye de l’étirer, d’en étirer les bienfaits et les rêves,
ce qui n’a pas été facile à l’arrivée en ville car je suis tombé, tu l’as
peut-être su, dans un pic élevé de pollution qui a duré plusieurs jours (enfer
relatif pour moi). La nature me manque comme la vie : on en veut toujours
plus — et on ne sait pas vivre si on ne s’y vautre pas à fond. J’ai
l’impression que je ne sais pas vivre : me manque les animaux, les eaux,
les airs, les terres, les boues et les glaces, tout ce qui vit — vraiment — me
manque comme l’amour, etc. Mais nous faisons, n’est-ce pas ? ce que nous
pouvons — et nous pouvons peu, je trouve, alors la rêverie…
Je t’embrasse,
donne de tes nouvelles !
Labels: correspondance
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