Sunday, December 01, 2013

E spero a amigo


Je voudrais écrire, ce serait plus facile, ce serait plus facile — de vivre, si je rassemblais tout par écrit, — tout se déchire, tout part dans tous les sens, j’ai l’impression de ne pas rassembler de sens — il me faudrait écrire ou ne pas écrire.

Je n’ai pas la place pour des nouveaux amours, pour des nouveaux amis, mais comment faire cette place ?

C’est lourd de trimballer — à mesure que l’on vit, c’est lourd…

Marion parlait de la gravité, que beaucoup de choses s’expliquaient, cet effort, par la gravité…
Elle avait vu le film Forêt

C’était dans une fête, il y avait le luthier — et son chien — le nom du chien : …

Et William qui avait fait le Conservatoire

Elsa, Boris — à qui je disais : « Tu sais, je suis un peu amoureux de toi… » et qui me répondait : « Moi aussi, tu sais… » — et qui ajoutait : « Sans doute pas de la même façon… » Certes, oui… que pouvait-il dire de plus intelligent ?
Il quittait la fête, il partait dans une autre, il buvait. Il avait rencontré un type qui l’emmenait dans une autre — pour boire… Cher Boris, que faire de lui ? que faire… — et quand me remettrai-je à vivre ?
Devrions-nous louer ce paysage ?

(Il voulait faire un film sur moi créant un spectacle, un making off, Les Bouffes ?)

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