U n café avec Macaigne
Oh, zut ! un espoir
s’effondre. Vincent Macaigne m’avait dit ds un taxi (qui nous ramenait de la
Maison de la Radio, un lundi soir) que, l’argent, c’était facile à trouver et
qu’il pouvait m’apprendre — et puis, hop, le taxi arrivait et on s’était dit
qu’on allait se revoir et qu’il allait me dire comment trouver de l’argent (un
peu, peut-être, comme Joris Lacoste m’a donné la méthode
« infaillible » pour rencontrer qq’un sexuellement) — et, là, je
l’écoute en interview et qu’est-ce qu’il dit ? « D’t’façon, j’ai galéré tout
le temps... j’veux dire : les films que j’ai fait, y a pas d’argent — pour
faire les films. Du coup, c’est pas parce que les gens en parlent qu’on a d’l’argent
pour les faire… on n’est pas payé en applaudissements, quoi. Et j’ai toujours
pas d’argent pour faire mes trucs. C’est pas parce que j’y arrive que j’ai les
moyens de les faire. Mais, j’me bats pour avoir les moyens, mais… c’est pas
lié. C’est très grave, hein, ce que j’dis… pas que pour moi, c’est grave
pour tout le monde… » Oh, mon Vincent, mon espoir… (Je cherche de l’argent pour
les Bouffes du Nord.) (Enfin, de mon lit…)
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