« It's not what you look at that matters, it's what you see »
Il était venu un temps où
l’auteur avait voulu reprendre le russe et l’espagnol qu’il avait appris étant
enfant, il était venu un temps où il avait voulu écrire. C’était dans la nuit,
il ne pouvait pas lire dans la nuit, il n’avait pas de lampe — et la nuit
tombait vite encore à cette période. L’auteur avait du mal à se concentrer sur
une chose ou l’autre, il avait cette sensation de passer à côté de sa vie,
cette sensation dont parle Henry David Thoreau ; il avait cette sensation de
l’éparpillement et, en même temps, de l’impossibilité de l’éparpillement, alors
il avait repris le français et le russe et l’espagnol et son ami dont il était
amoureux, il fallait qu’il l’éloigne de son animalité — pour ne pas tout perdre — ou qu’il le noie dans plus
encore d’animalité car il est vrai que l’animalité est partout. Il fallait
parler moderne, parler français, écrire russe. C’était illisible aussi...
0 Comments:
Post a Comment
<< Home