Monday, January 20, 2014

A ny Where Out Of The World


Ma poussière, mon argent sale. On fait un spectacle ensemble pour le festival d'Automne ? Je te propose de dire oui et qu'on le fasse.

— Oui ! Mais j'ai peur que ce soit un peu tard pour Marie Collin. Je la vois demain, je lui dis. J'ai baisé récemment. J'ai pensé à toi, je me suis dit : Ah, c'est ça qui lui arrive (c'est donc ça...) Bisous, Yvno

— Je pense que c'est pile l'heure, je suis prêt pour toi. Je suis à Bologne à traîner ma sauce. On fait un spectacle court tous les 2 dans un endroit de charme et, voilà, on le prépare à Actoral et pasta la boucle est bouclée. Boucle d'or.

— Je lui en parle. Je ne sais pas si elle pourra rajouter ça au programme... T un love, YN


Heureusement que je t'ai reconnu sur cette affiche avant d'arriver au festival d'Automne parce que sinon j'aurais peut-être oublié de parler de toi. Marie Collin : « Il a qqch en tête ou c'est vague de vague ? C'est pas pareil s'il a une idée précise ou si c'est juste une envie totalement floue. » Sorry, rien pu en tirer de mieux... Ah, si, elle m'a filé 40 000 € comme ça, elle n'avait pas l'air de trop savoir qu'en faire, mais elle m'a dit : « Ça, c'est juste de l'argent de poche pour les frais quotidiens, juste pour réfléchir, que tu sois à l'aise... » Ah, merde ! ça colle pas : elle me dit vous... Bisous, Yvno

— Donc ça veut dire qu'on doit les dépenser ensemble et faire un spectacle ou juste qu'encore une fois toi + moi = rien ?

— On les a pas. C'était une blague. Les premiers guillemets correspondent à ce qu'elle a vraiment dit... YN

— Et, toi, tu vas faire un truc ? On fait le coup du tigre enfin ?

— J'en ai parlé figure-toi, mais je dois pas savoir y faire, ça a été rejeté quasi d'un « Pfff… » Moi, j'ai un projet avec le Rond-Point, mais très cadré (sur Houellebecq). Au début, Marie avait dit : « Moi, si je fais qqch avec vous, je veux faire plusieurs trucs ou rien... » Mais son enthousiasme a décliné (par manque d'argent, me répète-t-elle...)


C'est drôle, je tombe sur tes cochonneries à Beaubourg (tu me l'avais peut-être dit, mais j'avais oublié). J'avais besoin de prendre l'air... voir de la peinture (ou tes adorables machins)... Il fait très beau, cet après-midi à Paris, et, dimanche, je dois jouer une suicidée (mais dans un très bel appartement dans le XVIème, quand même). Bises
Oh, j'avais pas vu ! Le mur des pierres ! C'est très beau ! J'ai bien fait de rentrer...

— On va jamais rien faire ensemble c'est désolant. J'attends l'arrivée de François Chaignaud, calmement, malade à Rome. Tendresse

— Oh, moi, j'ai arrêté de me désoler... ça, c'était l'année dernière... J'ai l'habitude... Philippe Katerine, ça fait des années qu'il veut faire un truc avec moi, mais trouver quoi, pourquoi, à quel moment, c'est, semble-t-il, la difficulté pour qq'un comme lui ou toi qui travaillez tout le temps. Moi, je travaille jamais, en fait, et je m'ennuie... Qui sait ? Dieu nous accordera peut-être le bonheur... Mais qu'est-ce qu'elle était mal lunée, hier, Marie Collin ! J'ai envoyé un petit mot à Hubert pour lui dire que toi et moi, on n'avait pas encore rompu — t'as vu Trierweiler à l'hôpital ! trop bien… Embrasse François qui est un ange (tout près de Dieu) et baise-moi plus souvent si tu veux pas que j'ai un « gros coup de blues » moi aussi !
C'est génial les commentaires des gens devant ce que tu fais, les couples, les jeunes, les étrangers, les jeunes étrangers... ils prennent des photos... beaucoup te connaissent aussi : tu fais un beau métier, mon Théo !

— J'aimerai pourtant être chanteuse. J'espère qu'on ira quelque part au bout du bout. Je t'embrasse avant ma mort. T

— « Any where out of the world », me souffle maintenant le très méchant Charles Baudelaire (« Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. ») (Je suis à la librairie...)

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