Wednesday, January 29, 2014

L es Ballets C de la B


Merde ! j’ai vu Alain Platel, hier, Anaïs et Clément m’ont invité, mais j’ai envie d’y retourner (j’en suis affamé), y a pas qq’un qui aurait encore une invite ? (caprice de gosse, je sais…) Clément, d’ailleurs, s’est plaint d’avoir détesté le solo de Fabrice Lambert dont j’avais parlé avec tant d’enthousiasme — et en plus pour 22€ ; Marion que j’invitais à Prélude à l’agonie que je voyais, moi, pour la deuxième fois est arrivée en retard et a, elle aussi, détesté, avec le même argument : « Comment, avec ce que tu nous dis dans le stage, peux-tu aimer ça ? » Alors, mes chéris, chers stagiaires (Bel-Ami aussi qui avait détesté Angélica Liddell), je veux vous dire : je pense que je suis capable d’aimer autre chose que ce que je fais ! J’aimerais bien, d’ailleurs, n’aimer exclusivement que ce que je fais, mais c’est si rare, ce que je fais, nous jouons si rarement, n’est-ce pas ? Alors, je prends mon plaisir ailleurs ! Maintenant, pour ne pas trop influencer mes stagiaires, je reprendrai les mots d’un autre : « Alain Platel est l'un des plus grands artistes vivants, l'un des rares à être touché par la grâce et l'infinie beauté de l'amour et de la violence. Mes larmes — qui coulèrent du début jusqu'à la fin de Tauberbach au Théâtre National de Chaillot — n'étaient là ni par tristesse ni par excès de joie, mais pour nettoyer mon regard et me permettre de voir encore mieux l'incandescence des passions qui se sont déchaînées sur scène. Alain, je souhaite te dire merci, ton spectacle restera si longtemps en moi, comme une image persistante — tout comme le furent Vsprs, Out of Context, Wolf ou Pitié ! Tu as su parler de l'homme, de l'animal en l'homme, de son panache et de sa légèreté, de sa gravité et de sa splendeur, de sa folie et de sa consistance en si peu de temps, en si peu de gestes. Je te serai toujours fidèle. Merci ! »

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