M ais rien n'est obligatoire, Mario...
Mais rien n'est
obligatoire, Mario, regarde ces choses et vois si ça t'intéresse de t'y mêler.
Ce sont des suggestions que j'ai demandées à Jeanne pour rêver un peu, moi avec
elle, et que j'ai transmises à Benoît en lui faisant part de sa demande d'être
parfois un peu soutenue instrumentalement (et pourquoi pas ?) Mais le principe
de ce travail, c'est bien sûr que des gens très différents, à des postes
différents, d'une très grande virtuosité ou d'une virtuosité 0 (comme mon
père), mais avec une force individuelle absolue (chacun prend toute la place)
travaillent ensemble à un niveau
qui serait, celui, je l'espère, du cœur, mais pas au niveau conventionnel du
« faire », c'est-à-dire pas de la « composition » qui devrait
ne se produire que dans corps et cœur du spectateur, mais pas sur scène de manière prémâchée
car c'est un travail sur la perception (elle-même), la fraîcheur de la perception. C'est cela qu'il faut susciter chez
le spectateur : sa capacité à voir le monde. Idéalement : comme s'il venait,
lui, le spectateur, au monde, comme l'enfant ou — autre idéal — comme l'animal
naïf. Ceci dit, une fois le principe établi, tout est possible et j'adorerais
que des choses complètement « ensemble » apparaissent (au moins une
fois, au moins qqfois). C'est de la déconstruction, mais on peut déconstruire
la déconstruction aussi... Pardon d'être théorique, on se comprendra mieux les
6, 7, 8...
Des bises,
YN
Labels: bouffes, correspondance
0 Comments:
Post a Comment
<< Home