Friday, February 28, 2014

M ais rien n'est obligatoire, Mario...


Mais rien n'est obligatoire, Mario, regarde ces choses et vois si ça t'intéresse de t'y mêler. Ce sont des suggestions que j'ai demandées à Jeanne pour rêver un peu, moi avec elle, et que j'ai transmises à Benoît en lui faisant part de sa demande d'être parfois un peu soutenue instrumentalement (et pourquoi pas ?) Mais le principe de ce travail, c'est bien sûr que des gens très différents, à des postes différents, d'une très grande virtuosité ou d'une virtuosité 0 (comme mon père), mais avec une force individuelle absolue (chacun prend toute la place) travaillent ensemble à un niveau qui serait, celui, je l'espère, du cœur, mais pas au niveau conventionnel du « faire », c'est-à-dire pas de la « composition » qui devrait ne se produire que dans corps et cœur du spectateur, mais pas sur scène de manière prémâchée car c'est un travail sur la perception (elle-même), la fraîcheur de la perception. C'est cela qu'il faut susciter chez le spectateur : sa capacité à voir le monde. Idéalement : comme s'il venait, lui, le spectateur, au monde, comme l'enfant ou — autre idéal — comme l'animal naïf. Ceci dit, une fois le principe établi, tout est possible et j'adorerais que des choses complètement « ensemble » apparaissent (au moins une fois, au moins qqfois). C'est de la déconstruction, mais on peut déconstruire la déconstruction aussi... Pardon d'être théorique, on se comprendra mieux les 6, 7, 8... 
Des bises, 

YN

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