A quelqu’un qui ne connaît pas le film
« A quelqu’un qui ne
connaît pas le film, je le résumerais donc ainsi : c’est, une fois de plus, une
tentative de description de l’imaginaire, et cet imaginaire est étudié comme
dans un documentaire. C’est un film qui se refuse à séparer la vie réelle et la
vie imaginaire. Je persiste à dire en riant que vie imaginaire et vie réelle
sont aussi inséparables pour moi que le pommier de l’hiver et ce même pommier
l’été. Il n’y a pas la pomme qui serait l’imaginaire et le pommier d’hiver qui
serait le vrai pommier. Pour moi, c’est un tout. Ce n’est pas particulièrement
neuf, cela se dit depuis 6000 ans. »
« Quand je le peux,
j’aime bien commencer un film en ayant la riche sensation de mettre en présence
des éléments qui vont interagir l’un avec l’autre. En demandant à Podalydès de
prendre en charge la troupe de jeunes acteurs de la Compagnie de la Colombe,
j’ai été débarrassé d’un cas de conscience : je ne voulais pas « inventer »
leur travail, je voulais que ça « arrive » [il fait un geste auguste de la main
vers son visage, ndlr]. »
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