L aissons venir à nous les milliers de signes de nos vies nouvelles
Pascale Fautrier
Je peine à sortir du coma mental et physique qui me tient depuis deux jours : au bout de ce tunnel, parler demain des Rouges, en quatre minutes (deux minutes au montage!), devant une caméra, horrible exercice. Les éclaircies : le Vertige des possibles de Viviane Vivianne Perelmuter (Saint-André-des-Arts, dépêchez-vous), le spectacle dYves-Noël Genod aux Bouffes du Nord en avant-première vendredi soir (et jusqu'au 12 avril) : nouvel épisode magnifique de son épopée intérieure, préparation à la vie nouvelle, « fête de l'insignifiance » (Kundera) et donner tort à Cioran en riant : ce n'est pas parce que la merveille est dans l'éclat somptueux de petits riens, des voix sublimes, des corps désirables et désirants qui se promènent sans savoir peut-être comment se rencontrer pour faire histoire, ce n'est pas parce que l'éclat repose, message celé, crypté des promesses que nous ne savons pas tenir, que la vie ne vaut rien, au contraire ! Laissons venir à nous les milliers de signes de nos vies nouvelles, même si ça fait un boucan d'enfer, un bruit de tempête éternelle et de guerre, l'enfer où nous vivons. N'est-ce-pas, Yves-Noël ?
— Absolument ! Merci !!! J'en suis, de ta révolution !
Gilbert Traina
Merci pour ce soir... Une
des plus belles choses vues sur scène. Aussi fort que Pina et Barbara
réunies...
Je ne sais pas d'où vous
arrivez à sortir ce beau, cette délicatesse, cette élégance... Au milieu de ce
monde de plus en plus grossier et violent...
Comment vous arrivez à
rendre la légèreté et l'élégance bouleversantes à ce point...
Comment vous amenez vos
interprètes à ce tempo-là...
Merci pour les images, pour
les voix, pour le texte, pour l'insignifiance et pour la joie... Vous m'avez
donné des souvenirs inoubliables...
— Merci infiniment à vous !
C'était beau ce soir (en effet). J'espère qu'on va réussir à ne pas perdre ce
spectacle (difficile en effet à réaliser) dans les conditions très dures
d'exploitation (2 spectacles en même temps, temps de changement de plateau :
3/4 d'h comme dans le Off d’Avignon, pas de temps pour répéter à nouveau, etc.)
Et il va falloir encore trouver des clients... Je compte sur vous, aficionados,
pour faire relais... Love
Antony Veron
Une expérience sensorielle
tétanisante, un spectacle qui convoque l'opéra, le chant lyrique, Pasolini
(l'excès), Cioran (le mécontentement), Deleuze (le pli)... mais aussi le mime,
le cirque, le sexe, la mort dévoyée. Des tableaux d'une beauté cyclopéenne (les
deux amants recouverts de voile, le musicien et la beauté aphasique, la
danseuse et le violoncelliste... sublime !) Du théâtre aux confins des
sens et du sens qui se paye le luxe d'être drôle et cool à la fois. C'est au
théâtre des Bouffes du Nord, à Paris, à 21h, ALLEZ-Y !
Eric Abrogoua
Merci à Yves-Noël Genod
pour cette bouffée d'air aux Bouffes du Nord... petit régal à voir et revoir...
Allez-y, courez !
Marie Daguerre
J'étais là hier soir, je ne
t'ai pas vu... Quel dommage ! J'aurai voulu te voir pour te dire à quel
point j'ai été envoûtée par ton spectacle, certaines scènes plus que d'autres,
bien sûr, mais ce rythme langoureux était splendide, ton monologue magnifique,
tes acteurs captivants à regarder, et on sentait le plaisir que tu avais à
jouer dans ce lieu, avec ce lieu... J'aime l'élégance que tu as, de dissimuler
la laideur de la vie, d'en faire une fête mélancolique, parfois la légèreté est
la plus belle des réponses.
Je t'embrasse, belle vie !!!
Célia Houdart
J'étais aux Bouffes du Nord
hier. Au premier balcon, pour ne rien perdre de ce spectacle si beau. Un
véritable opéra. Et tu es un merveilleux interprète. Merci. Bien à toi. Célia
— Merci Célia ! Content que
tu aies vu ça. Je t'embrasse
Moni Grégo
Je suis revenue hier soir.
Éblouie encore une fois, un peu de regret pour l'absence du solo de trompette
sans sourdine, si nocturne, si « Miles »... Quelles grâces en vous et
quelle force vous avez ! Comme c'est construit et léger ! Quelles beautés du
geste. Merci de vous. De ce travail avec tous ces gens. Je fais du bruit
silencieux avec les 5 000 adresses de ma boîte mail, avec les milliers d'amis
de mes comptes facebook et je dis mon enthousiasme... Quelles voies
essentielles vous perpétuez dans le théâtre, des voies neuves et ancestrales si
justes et percutantes !... Je reviendrai encore.
Ah, oui, moi aussi j'ai été
déçu que Louis ne joue pas. On en a parlé. C'était en effet hier la partie
faible de ce spectacle très difficile à réaliser (car sur un fil, forcément, on
vise la grâce !) J'espère que les conditions d'exploitations (équivalentes à un
spectacle du Off d'Avignon, 35 mn pour changement entre le spectacle de 19h et
le nôtre, impossibilité de répéter dans la journée) ne vont pas détruire (on
pleurerait) le potentiel infini de ce spectacle à peine né...
Et merci pour ce bruit
silencieux...
Emilia Giudicelli
Du chef d'œuvre — j'étais
au 1er Avril du 28 mars
— me suis sentie plus engagée que jamais — mon coeur battait — donc, oui, nous
pouvons parler d'un spectateur pro-passif où il est de recevoir — ce qui n'est
pas mince affaire — vos philosophiades furent un délice
Matthieu Fayette
Juste un mot, Yves-Noël,
pour te dire que c'était vraiment magnifique hier. Vraiment.
Tous les soirs, je ne sais
pas si je pourrai. Mais je pense que j'y serai re ce soir.
Voilà. Juste te dire ça. Et
merci.
Je t'embrasse.
Christophe Atabekian
Il faut aller voir de toute
urgence 1er Avril aux
Bouffes du Nord. Yves-Noël Genod vous donne envie de tout plaquer et de faire
comme lui. Essentiel, magistral, libre, sublime et d'une beauté époustouflante.
Emmanuelle Gibello
Un superbe voyage que nous
offre Yves-Noël Genod !
Un spectacle qui fait la
part belle aux sons, à la musique, à la voix et ça fait du bien !
Merci !
A voir sans modération !
Labels: bouffes correspondance
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