H ubert et Maurice
Lire des livres plus faibles
et des livres plus forts qui parlent — et comment pourrait-il en être
autrement ? — de la même chose, de toujours la même chose — et comment
pourrait-il en être autrement ? — puisque cette chose est la seule et
unique chose qu’on puisse comprendre-ne pas comprendre, comprendre de ne pas comprendre, et peut-être que
si on en comprenait une autre, soudain — soudain comme si le cosmos s’ouvrait
d’un coup, une nouvelle zone, une nouvelle « place », un nouveau vide
soudainement éclairé —, on s’apercevrait que cette chose est aussi la même chose
qui est déjà dans les livres faibles et les livres forts, de ceux que l’on peut
lire et de ceux que l’on ne lit pas. Lire faisait peur et lire ennuyait suivant
que le livre était bon et que le livre était mauvais, mais c’était bien de la
même chose — irez-vous à Venise ? — dont il s’agissait…
Je n’avais jamais rien acheté
dans ma vie. J’avais gardé les vieux pulls H&M et cela faisait maintenant
des dizaines d’années, dans ma tombe, que ces pulls n’étaient plus H&M,
mais étaient miens. J’avais toujours été frappé comme les vêtements nous
survivaient. On n'avait besoin de rien, de jamais rien, dans la vie :
irez-vous à Venise ?
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