O teatro e seus fantasmas sagrados
Un sublime
portrait amoureux que m’adresse Marie Plantin (je le ressens comme ça). C’est
incroyable, la sensation d’être compris à ce point… Est-ce que donc nous
pourrions être vivant parmi les vivants ? Pendant un moment… Des phrases
comme celle-ci : « Il n’y a pas de moule, pas de cadre contraignant,
pas d’idée ou de déplacement préconçus mais un plateau nu comme une terre
d’accueil et le volume du théâtre autour. » Un plateau nu comme une
terre d’accueil... oui,
c’est comme ça que je vois la vie, ma vie toute entière et la vie de tous… et
le volume du théâtre autour,
oui, la matrice, le temple, la forêt, le bateau, le voyage immobile… O mes
théâtres, ô mes espaces, mes paradis et mes enfers, mes ténèbres et ma
transparence, ô mes étés, ô mes hivers, ô mes velours, ô mes amours, ô mes
vaisseaux, ô mes oiseaux, vous avez tous le ciel immense d’un MÊME ET MULTIPLE PAYS ! (Bouffes du Nord.)
Labels: bouffes
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