Wednesday, April 02, 2014

O teatro e seus fantasmas sagrados


Un sublime portrait amoureux que m’adresse Marie Plantin (je le ressens comme ça). C’est incroyable, la sensation d’être compris à ce point… Est-ce que donc nous pourrions être vivant parmi les vivants ? Pendant un moment… Des phrases comme celle-ci : « Il n’y a pas de moule, pas de cadre contraignant, pas d’idée ou de déplacement préconçus mais un plateau nu comme une terre d’accueil et le volume du théâtre autour. » Un plateau nu comme une terre d’accueil... oui, c’est comme ça que je vois la vie, ma vie toute entière et la vie de tous… et le volume du théâtre autour, oui, la matrice, le temple, la forêt, le bateau, le voyage immobile… O mes théâtres, ô mes espaces, mes paradis et mes enfers, mes ténèbres et ma transparence, ô mes étés, ô mes hivers, ô mes velours, ô mes amours, ô mes vaisseaux, ô mes oiseaux, vous avez tous le ciel immense d’un MÊME ET MULTIPLE PAYS ! (Bouffes du Nord.)

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