F euille de salle Bouffes
1er Avril
1er avril est un
son-et-lumière
Un spectacle d’Yves-Noël
Genod
réalisé, au son, par Benoît
Pelé et, à la lumière, par Philippe
Gladieux
Assistants : Simon
Bomo, Gildas Gouget
Conseils
dramaturgiques : Youness Anzane
Conseils
scénographiques : Boris Dambly
Guests, apparitions,
fantômes et séraphins :
Soleïma Arabi la femme en petite robe noire, Fernanda Barth la femme en robe de couleur chair, Damien Côme Bernard
Chapelle l’acteur de casting, Bertrand
Dazin contreténor, Simon Espalieu le fiancé, Mario Forte, violon, Bernard Genod le maître des anges rebelles, Yves-Noël Genod lui-même, Boris Grzeszczak l’hoplite, Baptiste Kubich le magicien, Louis Laurain trompette, Pietro Marullo l’acteur italien, Jeanne Monteilhet soprano, Perle Palombe la femme au manteau, Ana Pi la danse, Ambroise Sabbagh le militaire, Dominique Uber la femme camping
Production : Le
Dispariteur
Coproduction :
CICT / Théâtre des Bouffes du Nord, Charleroi Danse / Centre Chorégraphique de
la Fédération Wallonie-Bruxelles.
L’association Le
Dispariteur est subventionnée par la Direction régionale des affaires
culturelles d'Ile-de-France - ministère de la culture et de la communication au
titre de l'aide au projet chorégraphique
« Poi, sì cantando,
quelli ardenti soli
Lorsque chantant
ainsi, ces ardents soleils
si fuor girati intorno
a noi tre volte
eurent tournés
trois fois autour de nous
...
donne mi parver, non
da ballo sciolte,
ils semblèrent
dames, non déliées de la danse
ma che s'arrestin
tacite, ascoltando
mais s'arrêtant, en
silence, à l'écoute
fin che le nove
note hanno ricolte
pour recueillir le
son des notes nouvelles »
Dante, La Divine comédie, Le Paradis/Chant X
Dante, La Divine comédie, Le Paradis/Chant X
« Autour d'elle,
on avait fait le vide
Emmanuelle se
déchaînait, splendide
Je voyais enfin passer
l'amour »
Pierre Delanoe/François Valéry, Emmanuelle
Pierre Delanoe/François Valéry, Emmanuelle
« La joie est, par
définition, illogique et irrationnelle. La langue courante en dit là-dessus
plus long qu’on ne pense lorsqu’elle parle de « joie folle » ou déclare de quelqu’un
qu’il est fou de « joie ». Il n’est effectivement de joie que folle ; tout
homme joyeux est à sa manière un déraisonnant.
Mais c’est justement
en cela que la joie constitue la force majeure, la seule disposition d’esprit
capable de concilier l’exercice de la vie avec la connaissance de la vérité.
Car la vérité penche du côté de l’insignifiance et de la mort, comme
l’enseignait Nietzsche et l’enseigne aujourd’hui Cioran. En l’absence de toute
raison crédible de vivre il n’y a que la joie qui tienne, précisément parce que
celle-ci se passe de toute raison. »
Clément Rosset, La Force majeure
Clément Rosset, La Force majeure
« Je sortais d'un
théâtre où tous les soirs je paraissais aux avant-scènes en grande tenue de
soupirant. Quelquefois tout était plein, quelquefois tout était vide. Peu
m'importait d'arrêter mes regards sur un parterre peuplé seulement d'une
trentaine d'amateurs forcés, sur des loges garnies de bonnets ou de toilettes
surannées, — ou bien de faire partie d'une salle animée et frémissante
couronnée à tous ses étages de toilettes fleuries, de bijoux étincelants et de
visages radieux. Indifférent au spectacle de la salle, celui du théâtre ne
m'arrêtait guère, − excepté lorsqu'à la seconde ou à la troisième scène d'un
maussade chef-d'œuvre d'alors, une apparition bien connue illuminait l'espace
vide, rendant la vie d'un souffle et d'un mot à ces vaines figures qui
m'entouraient. »
Gérard de Nerval, Sylvie
Remerciements :
Sofie Kokaj, Pierre Droulers, Arthur Egloff , Chloé de Grom, Gus Sauzay,
Lucien Reynes, Benjamin Boiffier, Kataline Patkaï, Dominique Issermann,
Valérie Gaudez (boutique Antirouille), Catherine Laurain, Théâtre des Amandiers
de Nanterre, Bruno Perramant…
Labels: bouffes
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