Un copain de lycée m’aborde à
Avignon. Il se souvient très bien de moi. Moi, pas du tout. Et son nom,
Philippe… ne me dit rien n’ont plus. Mais je me souviens d’une chose : je
reconnais la douceur dans son visage. Je reconnais très bien cette douceur — qui
n’a pas changé. Mais aucune, aucune circonstance
de quoi que ce soit, même en parlant. Mais la douceur, dans son visage, gravée
probablement jusqu’à sa mort…
Labels: avignon
1 Comments:
J'inaugure le "commentaire", puisque personne, personne ne commente jamais (du moins pour l'année 2014, je n'ai pas parcouru les années antérieures). Je me sens obligé, puisqu'il y est tout de même question de ma mort, qu'un quasi inconnu évoque avec un effet de réel saisissant. Je ne sais pas si je dois dire merci. En l'attendant, j'irai "voir" rester vivant...
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