A ujourd’hui, 1er janvier, en écho au spectacle Rester vivant
« Les repères
semblent à portée de l’oreille, mais la pianiste les invalide par un jeu qui
magnifie la dimension imprévisible, essence du compositeur. »
« Ecrire, c’est
d’abord découdre le langage et le monde, en faire un ensemble d’échantillons,
de pièces que l’écriture agence en inventant de nouvelles sutures, de nouvelles
coutures monstrueuses — c’est-à-dire qui rendent visibles les raccords — et par
là même transgressives, subversives : « Je ne suis pas l’auteur de mes livres
(…) et leur composition (par mes soins) s’avère au bout du compte un travail de
décomposition. / Je décompose dans la fiction ». Ecrire, ce n’est pas masquer
les écarts ou les béances, les trous, les déchirures, c’est au contraire les
exposer à une plus grande visibilité. »
« C’est la voix qui instaure
le texte en tant que tel. Les relations syntaxiques de voisinage entre les
phrases obéissent seulement à l’exigence de l’enchaînement : narrer,
argumenter, dialoguer, etc. Elles fondent seulement l’ordre du discours. Si un
texte a besoin d’une voix, c’est qu’il est avant tout un réseau de relations
entre des phrases non contiguës. Et ce réseau est immobile, il plane au-dessus
du déroulement linéaire du discours. La voix est sa cohérence propre, elle le
constitue donc comme texte, comme tissu ou comme tessiture. »
Le train immobile de Rester
vivant continue pour moi comme dans
vos cœurs son chemin de drogue putride...
Labels: cita, rester vivant
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