P our l'ami
Je suis rond dans ma
fatigue, la pluie cogne presque de la grêle. C’est la tempête en tout cas, les
animaux se rapprochent des hommes. Je suis dans un grenier dans une maison de
maître...
Un essai écrit comme un
poème : A nos amis, par
« comité invisible », un livre exceptionnel (à 10 €) par les mêmes
(ou le même) qui ont écrit le très célèbre L’Insurrection qui vient (que je n’ai pas lu)
J’étais dans cette région
infernale d’enfance, à laquelle je revenais toujours, la neige, la nuit, le
crépuscule, la blancheur, les routes en lacet. Les ouvertures sur rien, les
cols, les ciels, les maisons, la famille recroquevillée et étendue,
l’existence, les événements, les mariages, les naissances, l’alcoolisme…
Il n’y a rien devant moi,
pas d’enfant, des livres et du temps… l’heure de la journée...
« Ecrire est une
vanité si ce n’est pour l’ami. Pour l’ami que l’on ne connaît pas encore,
aussi. »
Labels: château
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