L es Camps de la mort
Chers amis d'Avaaz,
Des milliers de vaches
et chèvres agglutinées dans d’immenses entrepôts. Bourrées de médicaments. Reliées à des pompes à
lait, tandis que le paysan qui s’occupe d’elles est réduit à un simple
rouage dans cette énorme machine.
Voilà ce que promet l’ouverture de l’usine aux 2200 animaux à l’étude dans la
région de Tours. Mais la préfecture n’a pas encore donné son autorisation, et
nous pouvons encore l’arrêter.
Cette nouvelle ferme
industrielle géante est le pur produit d’un système déshumanisé, qui avilit le
métier de paysan et ronge les écosystèmes de la région. Il est à l’opposé d’une
agroécologie durable et stimulante pour l’économie rurale, pourtant prônée par
le ministre de l’Agriculture. Si nous nous mobilisons massivement dès à
présent, nous pouvons créer un tapage médiatique tel qu'il forcera le
ministre à abandonner ce projet honteux.
Le Salon de l’Agriculture
vient de s'ouvrir et cette grand-messe ultra médiatisée est une
opportunité unique d’exiger l'abandon de cette ferme inhumaine. Cela
serait une victoire cruciale dans le combat pour que les
exploitations françaises respectent l’environnement, notre santé, le bien-être
des animaux et que les agriculteurs ne soient pas mis de côté.
Signez cette pétition et
envoyez-la à tous vos proches : Avaaz
interpellera Stéphane Le Foll lorsque nous atteindrons 100 000
signatures.
L’année dernière en
Picardie, la première « ferme aux 1000 vaches » a ouvert
ses portes, malgré l'indignation des habitants de la région et du monde
agricole. Aujourd’hui, une quinzaine de méga-projets sont en
préparation en France, menaçant
toujours plus les emplois de nos agriculteurs. Le pire est que l’État -
c’est-à-dire nos impôts - subventionne à coups de millions d’euros ces
installations!
Signez cette pétition
pour dire non aux fermes animales géantes, et demander à Stéphane Le Foll de maintenir le cap sans céder aux
pressions des lobbies de l’industrie agroalimentaire.
Nous avons déjà joint nos
voix et réussi à protéger les animaux en voie de disparition, les abeilles ou
les animaux marins. Cette fois ce sont nos agriculteurs et les animaux
d’élevage qui nous nourrissent chaque semaine qui ont besoin de nous. Et c’est
un nouveau modèle de société que nous pouvons défendre, ensemble.
Avec optimisme et
détermination,
Marie, Camille, Mélanie,
Aloys, et tout l’équipe d’Avaaz
« L'entreprise JBS
aux États-Unis engraisse 980 000 bovins sur 13 sites par an. Le plus petit
permet d'engraisser 50 000 têtes et le plus gros 120 000. Une entreprise de ce
type aurait besoin juste de 80 sites d'engraissement pour couvrir la totalité
de la production actuelle en France et remplacer 75000 élevages spécialisés
dans l'élevage bovins viandes.
Au Vietnam, une femme
d'affaires a créé une entreprise laitière qui regroupe 32 000 vaches sur un
même site. Les technologies font littéralement exploser toutes les limites. Le
gigantisme devient la règle.
Le travail réalisé par
la Confédération paysanne souligne l'urgence de se mobiliser en France et en
Europe contre des élevages de cette taille qui ne peuvent être rentable qu'en
exploitants les ouvriers agricoles, maltraitants les animaux, méprisant
l'environnement.
L'Union européenne doit
fixer une taille limite des ateliers hors sols pour éviter que les
multinationales de la viande installent des unités de production clés en mains
dans les pays les moins contraignants. Seule une mobilisation massive des
citoyens, des paysans et des consommateurs obligera le Ministre et la
Commission européenne à prendre des décisions. Mobilisez-vous contre les fermes
usines qui s'installent dans vos départements, et sensibilisez vos familles,
vos voisins, vos amis en signant la pétition pour Avaaz. »
José Bové
,Vice Président de la Commission
agriculture et développement rural
, Parlement européen
Labels: correspondance
0 Comments:
Post a Comment
<< Home