Sunday, March 08, 2015

Alors, vendredi, chez Jonathan Capdevielle, je connaissais la moitié de la salle ; ce soir, chez Thomas Scimeca, je ne reconnais plus personne en Harley Davidson, c’est le grand public. Mais pas le grand public du théâtre de la Colline, si vous voyez ce que je veux dire, non, le djeun’s grand public. Alors, le nouveau spectacle des Chiens de Navarre est parfait, mais j’y allais pour Toto dont je suis amoureux depuis douze ans. Les Chiens de Navarre, c’est un rêve pour tous les acteurs, tout le monde voudrait en faire partie : l’amusement et la gloire. Des sketches énormes, mais puisqu’on les aime à la télé, pourquoi ne pas en profiter en vrai ? « C’est là l'essence de la magie », comme disait Franz Kafka. Tout est « vrai » comme une très bonne soirée entre amis. « Soirée, mot magique… », comme disait Frédéric Dard dans un des San-Antonio (ne me demandez pas lequel). Une expérience de présence absolue, comme au cirque. L’époque actuelle comme elle est : vivable. Moi, quand je vois des spectacles comme ça, je ne fais plus rien, je fais la fête (avec Zineb, Courtney, et tout et tout…) Euh, y a plus de places jusqu’en 2018, mais démerdez-vous, s’il y a un désistement on vous appelle, ce serait dommage de louper Toto et sa bande (et ça bande). Sinon, tout à l’heure, à 15h30, à Nanterre, rien à voir, y a Hate Radio, spectacle déjà vu, excellent, mais très éprouvant puisque sur les réels massacres du Rwanda, je ne vais pas y retourner malgré la nouvelle présence de la sublime Bwanga Pilipili que je viens d’admirer dans un stage à Bruxelles… Et la semaine se termine, ça a été chargé, j’ai pas vu tout le monde et j’ai pas kiffé un spectacle... Tout le reste : nickel !

Photo (de Marc Domage) : Thomas Scimeca dans une sorte de Hate Radio, le spectacle s'appelle Monsieur Villovitch



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