Alors, vendredi, chez
Jonathan Capdevielle, je connaissais la moitié de la salle ; ce soir, chez
Thomas Scimeca, je ne reconnais plus personne en Harley Davidson, c’est le
grand public. Mais pas le grand public du théâtre de la Colline, si vous voyez
ce que je veux dire, non, le djeun’s grand public. Alors, le nouveau spectacle
des Chiens de Navarre est parfait, mais j’y allais pour Toto dont je suis
amoureux depuis douze ans. Les Chiens de Navarre, c’est un rêve pour tous les
acteurs, tout le monde voudrait en faire partie : l’amusement et la
gloire. Des sketches énormes, mais puisqu’on les aime à la télé, pourquoi ne
pas en profiter en vrai ? « C’est là l'essence de la magie », comme disait Franz Kafka. Tout est « vrai »
comme une très bonne soirée entre amis. « Soirée, mot magique… »,
comme disait Frédéric Dard dans un des San-Antonio (ne me demandez pas lequel). Une expérience de
présence absolue, comme au cirque. L’époque
actuelle comme elle est : vivable. Moi, quand je vois des spectacles comme
ça, je ne fais plus rien, je fais la fête (avec Zineb, Courtney, et tout et
tout…) Euh, y a plus de places jusqu’en 2018, mais démerdez-vous, s’il y a un
désistement on vous appelle, ce serait dommage de louper Toto et sa bande (et
ça bande). Sinon, tout à l’heure, à 15h30, à Nanterre, rien à voir, y a Hate
Radio, spectacle déjà vu, excellent, mais
très éprouvant puisque sur les réels massacres du Rwanda, je ne vais pas y
retourner malgré la nouvelle présence de la sublime Bwanga Pilipili que je
viens d’admirer dans un stage à Bruxelles… Et la semaine se termine, ça a été
chargé, j’ai pas vu tout le monde et j’ai pas kiffé un spectacle... Tout le reste :
nickel !
Photo (de Marc Domage) : Thomas Scimeca dans une sorte de Hate Radio, le spectacle s'appelle Monsieur Villovitch
Labels: paris
0 Comments:
Post a Comment
<< Home