Wednesday, March 04, 2015

L a Bienfaisance de l’écriture


Maintenant, je dors-je vis. J’ai mis le pull rouge (usé au coude gauche), maintenant je dors-je vis, il y a tout ce que les gens disent, mais il y a ce que je dis, moi. C’est la même chose depuis toujours, c’est ce que je vis, moi, que je dis. Pas tout à fait ce que je vis : ce que je dis précède ce que je vis. On dirait. On dirait que cette protection vient de loin. Cette protection-connaissance. Ecrire. Dire je. Tous ces écrits sont regroupés sous le nom « château ». Ils sont écrits en français.

Je suis ici chez moi. La lumière kills la lumière. La lumière projecte la lumière. Il y a des états d’errance à l’endroit touristique. Rien que de l’état de disparition à l’endroit même. L’endroit historique. J’ai mis le pull rouge usé par la chaleur. Le pull de tous les vainqueurs. Le pull de sang, usé par la chaleur. J’aligne les mots. C’est devant la vierge noire.

« Le nom de ton âme est sang, encre le nom de ton esprit. »

Le monde est tout à fait bienveillant, tout à fait bienveillant dans tous ces petits détails, ces petits bruits d’existence, ces bruits nocturnes — on ne peut pas le juger, le monde, il n’existe presque pas, il s’illumine dans ta vie intérieure…

Baptême, c’était son nom. Il s'appelle Baptême. Il est fuyant, il n'existe pas. La forme de son corps est superbe et maigre. Il n'existe que dans le regard de l'autre qu'il fuit pourtant. Je me répète dans les deux sens. Il s'appelle Baptême ou Sacrifice.

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